top of page

Restauration de l'Eglise

Préalablement à la réalisation des travaux, un état sanitaire a été réalisé en 2017 par le Bureau d’architecture Fellin de Liège.

L’objectif de cet examen était d’assurer une analyse globale de l’édifice et d’évaluer les pathologies rencontrées en vue de définir une philosophie de restauration/rénovation de type globale avec phasage des interventions suivant des priorités à  définir et les possibilités financières.

Le bâtiment  est une construction en briques pleines. L’encadrement des baies est en tuffeau et les seuils en pierre calcaire. Le cordon supérieur est en tuffeau.

Les fondations du bâtiment sont en maçonneries de moellons de grès et de silex.

L’intérieur a fait l’objet d’une décoration en 1925 par le peintre liégeois Pierre Brouwers : décoration de la voûte de la nef centrale, des plafonds des bas-côtés, des murs, ébrasements de baies et colonnes. Les techniques utilisées sont mixtes avec réalisation de motifs au pochoir (peinture minérale), de peintures figuratives à l’huile et de faux marbre sur les colonnes.

L’édifice est couvert d’une toiture à bâtière en ardoises naturelles. Les chéneaux et corniches sont en bois avec recouvrement en zinc. Une maintenance annuelle de la couverture est assurée.

La charpente est construite en chêne avec des assemblages traditionnels couvrant l’ensemble des nefs avec appuis intermédiaires sur les colonnes en pierre.

La ferme de la dernière travée résulte de l’extension en 1870 par l’architecte Halkin. Elle présente des bois de plus faible section.

L’examen a permis de mettre en évidence des problèmes structurels nécessitant une intervention prioritaire au niveau de la voûte de la nef, laquelle présentait un affaissement et un décollement des ornementations en stucs.

La 1ère phase des travaux a permis la rénovation complète de la nef centrale en respectant à la lettre l’œuvre du peintre-décorateur Brouwers. Elle a eu lieu en 2018 – 2019.

Les maçonneries extérieures présentent des pathologies avec présence de disjonctions et de joints dégradés. Afin d’assainir la maçonnerie durablement et éviter une humidité des plafonnages, des travaux de restauration ont été effectués avec :

  • Ragréage des zones de fissures avec installations d’épingles et remaillages

  • Rejointoiement en profondeur des maçonneries extérieures avec des joints au mortier de chaux

  • Remplacement des briques incuites.

Ces travaux ont constitué la 2ème phase du projet qui a eu lieu en 2020. Ils permettent de garantir un support sain et une protection des peintures murales à l’intérieur du bâtiment.

La 3ème phase du projet démarrera en 2021. Elle consiste à restaurer les plafonds et murs des bas-côtés ainsi que le Maître-Autel, toujours en respectant l’œuvre de Pierre Brouwers. L’achèvement des travaux est prévu en 2022.

1ère PHASE DES TRAVAUX

2eme PHASE DES TRAVAUX

bottom of page